On ressent quelques fois cette chose en nous qui nous empêche d’avancer. On ne sait pas pourquoi, mais on reproduit des schémas comportementaux qui se répètent. Par exemple, la tendance à s’auto-saboter dès que quelque chose de bien est sur le point d’arriver, ou bien sur-réagir à une réflexion qui nous est faite… Ces réactions sont souvent liées à l’enfant intérieur qui est en nous.
Mais tout d’abord, qu’est-ce que cet enfant intérieur ?
Pour le définir, on pourrait dire de l’enfant intérieur, qu’il est la part de l’enfant que nous avons été et qui reste en nous, avec toutes les joies, les peines, les blessures que cela implique. On dit souvent que le travail de psychanalyse remonte la plupart du temps au temps de l’enfance, car c’est durant cette période que nous nous sommes construits, sur les structures qu’il nous a été donné de mettre en place. Certains on une enfance heureuse et sont prompts à faire ressortir l’insouciance qui les caractérisait déjà durant leur jeune âge. Ces personnes ont plus de facilité à avancer dans la vie. Cela ne veut pas dire, tout autant, qu’elle ne seront pas susceptibles de connaître des traumatismes en tant qu’adulte.
D’autres ont connu des traumatismes dès leur plus jeune âge, comme par exemple, la sensation de ne pas avoir été suffisamment aimé par leurs parents, et ceux, dès leur plus jeune âge. Je pourrais également citer ceux qui ont connu des souffrances psychologiques ou physiques répétées. Le développement psychique de l’enfant reste alors bloqué à la source du trauma.
Comment est-il possible de se construire dans de telles conditions ? La nature est bien faite et mettra en place tout un système de défenses à la fonction compensatoire. Pourtant un jour ou l’autre, ces mécanisme de défense ne tiennent plus et là c’est l’explosion. Cela peut mener à la dépression.
Reconnaître son enfant intérieur est une première étape…